Souffle d'Imaginaire : mon projet Monstres Capitaines

Monstres Capitaines, ma duologie de fantasy YA qui parle de dragons de l’eau, de krakens, de sirènes, d’hydres, de kelpies… et surtout de protection de la biodiversité et de rébellion !

Imagination – un livre, une évasion

Les romans qui ont déclenché l’écriture de Monstres Capitaine

Dans cette rubrique, je vous conseillerai à chaque fois un livre synonyme d’évasion, un livre coup de cœur qui m’aura coupé de la réalité.

Aujourd’hui, dans cette newsletter spéciale Monstres Capitaines, j’ai décidé de vous parler de romans qui, sans directement influencer les origines de ma duologie de fantasy, ont nourri mon imaginaire pile au moment où j’en avais besoin.

Déjà, le Prieuré de l’Oranger : c’est le livre qui a donné de la force à mon ambition d’écrire un roman où les créatures fantastiques s’inscrivent dans un cadre mythologique puissant, très imagé et foisonnant de légendes et traditions. Ca m’a aussi fait moins peur de me lancer dans l’écriture d’un « gros livre » (qui finalement se découpe bien en duologie, ouf !)

Ensuite, Tress et la mer émeraude : c’est le livre qui a fait naitre l’envie d’insuffler à mon intrigue un côté très « roman d’aventures », au-delà du thème très présent en fantasy de la quête épique. Brandon Sanderson est arrivée au bout moment dans ma vie de lectrice pour assumer le côté merveilleux, choupi et drôle de mon histoire.

Pour ce qui est de lien entre les dragons et leur humain, j’ai sans doute été influencée par ma lecture d’Eragon, mais surtout le film Cœur de dragons, que j’ai dû regarder littéralement une centaine de fois quand j’étais gamine. Les films, parlons-en aussi : Peter & Elliot le dragon, Sauvez Willy !, Le voyage de Chihiro, Princesse Mononoke… Mon cerveau est rempli d’images qui m’ont donné envie de développer le lien fort entre les animaux et les humains, en harmonie avec la nature.

Respiration - une bouffée de sérénité

Où j’en suis avec ce projet ?

Je me sens légère, aujourd’hui, car après le stress total des envois pour les Terres parallèles il y a deux ans maintenant, j’ai totalement réorganisé mes envois pour Monstres Capitaines. J’ai préparé différentes versions de mon dossier de soumissions, selon ce qui peut être demandé par les ME. J’ai laissé tout ça dormir deux semaines, j’ai recorrigé, et maintenant je n’ai plus qu’à piocher dans un dossier pour préparer mes envois.

Etape 1 : participer au concours pour Gallimard.

Etape 2 : envoyer à mon top 5 de mes ME favorites le 1^er juin (le temps qu’elles répondent, les résultats du concours seront déjà tombés de toute façon)

Et voilà : j’ai pu faire ça rapidement, avec une anxiété presque au point mort, car je n’avais qu’à copier coller mes mails d’accompagnement préparés et ajouter les documents nécessaires. Pas besoin de relire, de réécrire, d’adapter, puisque j’avais déjà plusieurs versions disponibles. Pas besoin de réfléchir à quelles ME envoyer, puisque j’ai déjà préparé mon classement et ses étapes. Le fait de distinguer à ce point l’étape « je prépare mes envois » (c’était en mars et avril dernier) et « ça y est, j’envoie ! » a été vraiment salvateur pour moi ! Et je ne le dirai jamais assez : prendre soin de sa santé mental, c’est une riche idée quand on est assez fou pour se lancer dans le projet d’écrire un roman (déjà dingue) et en plus le publier (encore plus barjo)

L’étape 3, ce sera d’envoyer à 10 nouvelles ME que j’aime beaucoup, mais croisez les doigts pour moi pour que je n’ai pas besoin d’aller jusque-là.

Pour préparer au mieux vos dossiers, je vous propose deux formations qui m’ont aidée :

- Celle de Maëlle Desard sur le synopsis

- Celle de Cécile Duquenne, véritable kit de survie pour l’auteur qui cherche une ME

Inspiration - une bulle pour sa création

Ou comment Save the cat ! a sauvé mon lancement dans le tome 2 de Monstres Capitaines

28095 mots. Voilà ce que j’ai déjà posé pour le tome 2. J’approche doucement au quart de mon roman… Comment je le sais ? Grâce à Save the cat !

Pour ce tome 2, maintenant que j’ai appris que la naissance de mes blocages en cours d’écriture intervenaient surtout à cause d’un manque du préparation des gros cinquante pourcents du milieu de mon roman, j’ai été voir du côté architecte de la force ! (oui, bon, quand j’écris, je me sens souvent devenir un peu magicienne, alors pourquoi pas jedi)

La méthode Save the Cat ! est arrivée à ce moment-là, beaucoup plus digeste que l’immense Truby (j’aurais dû d’abord lire StC puis Truby, ça m’aurait bien aidé je pense)

Et vous, quels livres sur l’écriture conseillez-vous ?

Pourquoi il m’a aidé ? Il m’a permis de réfléchir au découpage de mon intrigue et à son avancée, personnage par personnage, en réfléchissant à la structure, mais aussi aux attendus des lecteurs concernant certains genres d’histoire.

Alors, maintenant, je vois directement quand je cours trop vite vers l’action et les péripéties, parce que j’ai SUPER HATE quand même d’arriver à cet événement, ou celui-là, ou celui-ci… Depuis que j’ai planifié avec Save the Cat :

• Je n’ai plus besoin d’écrire dans l’ordre

• Je peux estimer la taille globale en mots de mon histoire, et donc repérer si j’avance trop vite à des moments où je devrais encore prendre le temps de dérouler certains thèmes

• Je n’ai plus peur de ne pas aller au bout de ma duologie

• Je n’ai pas besoin de faire 40 ans aller-retours pour vérifier tel ou tel détail parce que j’ai peur de ne pas être cohérente

• Je vois plus clairement comment chaque personnage fait avancer l’intrigue et comment chaque événement peut nourrir son arc de transformation

Clairement, après avoir lu Save the Cat ! si on me demande de ne recommander qu’un seul livre sur l’écriture, je conseillerais celui-ci à tous ceux qui détiennent une partie architecte dans leur façon de travailler et avancer dans leur projet.

C’est tout, pour aujourd’hui ! Avez-vous aimé cette excursion dans mon univers et ses déboires ? N’hésitez pas à vous abonner pour plus d’imaginaire !

Fanny Anthony